Cet article explique ce qu'est l'Auriculothérapie, ses indications et ses non indications, à la lumière des dernières connaissances
neuroscientifiques.
L’Auriculothérapie est une technique thérapeutique complémentaire à tout autre traitement. Elle peut devenir une aide alternative lorsque les traitements conventionnels sont devenus inefficaces ou ont épuisé leurs possibilités.
Remontant à la nuit des temps (3500 ans avant J.C) et d’abord pratiquée de façon empirique, redécouverte dans les années 1950 par un Médecin lyonnais : le Docteur Paul Nogier, reconnue officiellement par l’O.M.S., cette discipline s’est vue propulsée dans la médecine moderne grâce aux phares des neurosciences et notoirement de la neuroimagerie (IRM fonctionnelle).
Elle s’explique par des mécanismes neuroembryologiques et neurogénétiques : au cours du développement embryologique et fœtal, il s’affiche à l’oreille une cartographie identique à celle qui existe entre le cerveau et le corps entier. Cette correspondance neurophysiologique permet l’envoi de requêtes thérapeutiques au cerveau en pianotant sur les touches des écrans tactiles auriculaires. Si ces requêtes sont sensées et pertinentes, le cerveau tente alors, en vertu de nombreuses lois de neurophysiologie, de corriger ou d’atténuer le ou les problèmes.
L'auriculothérapie se pratique via la stimulation électrique, l'application de graines ou d'aimants ou d’aiguilles stériles à usage unique ou semi permanentes (ASP) qui tombent d’elles mêmes au bout d’un nombre de jours variables.
En général, 3 séances initiales sont nécessaires dans la plupart des cas, puis le traitement est adapté en fonction de la pathologie, de sa chronicité ou non, etc. Un ou plusieurs rappels
réguliers peuvent être nécessaires.
Elles sont assez nombreuses :
Cette liste n’est pas exhaustive.